Triumph TR6 PI
 


Après seulement un an de carrière, la TR5 passera rapidement le flambeau à sa descendante habilement retouchée et logiquement désignée TR6. En d'autres termes, le changement dans la continuité. A peu de choses près, la TR6 n'était rien d'autre qu'une TR5 qui ne voulait plus ressembler à une TR4. 

Comme la TR5, les 6 vendues chez nous profitent heureusement de l'alimentation "riche" promise par l’injection Lucas. Pratiquement, il n'y a plus qu'à appuyer, histoire de ressentir l'effet magique de cette injection un peu primitive qui aime surtout respirer à pleins poumons.

A ce jeu-là, le châssis trahit parfois sa limite d'âge et le train arrière peut se dérober devant l'effort. Ces défauts chroniques sont devenus aujourd'hui autant de traits de caractère. C’est bien ainsi qu'on apprécie les vraies "british sportscars" : leurs relatives imperfections réhabilitent le plaisir de conduire. Un plaisir garanti sans assistance électronique.

Quelques compteurs aux indications parfois imprécises sont là pour vous rappeler que le 6 cylindres a de l'aisance et du coffre et qu'il est tout à fait capable de l'entraîner au delà de ses propres limites...